Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Critiques de nénettes on net
  • : Bienvenue à toutes les nénettes passionnées de bouquins
  • Contact

Codes des nénettes

Cotes d'amour :
¤ Pas du tout, * Peu
** Bien *** Beaucoup,
**** Énormément, ***** Passionnément


RECHERCHE : ENTREZ UN MOT-CLE (auteur, titre...) 

         

Bienvenue chez les Nénettes

 

    images-copie-1   

Bonne visite du blog

 

 

Merci de donner votre avis en cliquant sur écrire un commentaire. Nous serons ravies d'échanger avec vous. 

23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 00:49

Bien plus qu'un excellent thriller !images-copie-8.jpg

 

Excellent thriller, il l'est. Des rebondissements et une enquête qui malmènent le lecteur sans temps morts. Noir, également, par le tragique du destin de son héros Joseph et l'horreur des meurtres commis par un pédophile. Mais, il est bien plus que cela...

Seul le silence est un roman d'apprentissage, un Roman avec un grand R, très bien écrit, au style puissant.  Son auteur a les qualités des meilleurs romanciers américains comme Norman Mailer... et dédie d'ailleurs son livre à Truman Capote. 

 

L'histoire commence en 1939. Joseph a 12 ans quand la Mort vient chercher son père et ne cessera de lui rendre visite ainsi qu'à sa petite ville de Géorgie où meurent ses camarades de classe. On pourrait être rebutés par ces meurtres insupportables mais cet aspect est transcendé par le souffle qui conduit la plume de R.J.Ellory et l'attachement immédiat que l'on ressent pour son héros. Ce jeune garçon est amoureux de sa maîtresse qui détecte en lui ses dispositions pour l'écriture, il convainc ses copains de créer un groupe  "Les anges gardiens"  afin de traquer le monstre,... C'est un gamin presque ordinaire confronté à l'extra - ordinaire (au sens propre). Fils unique, il vit entouré par une mère aimante, les amis de son père et 'une famille allemande possédant le domaine voisin de leur ferme modeste. Mais la guerre contre le nazisme à laquelle les USA vont bientôt prendre part, le racisme ordinaire de l'Amérique profonde, la petitesse humaine quand l'horreur s'invite et la longue litanie des meurtres, auront raison de ce fragile équilibre.

 

L'enquête et la carrière littéraire de Joseph Vaughan s'étendent jusqu'en 1966 et nous ne connaitrons qu'à la toute dernière page qui est l'assassin. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été happée à ce point. J'ai retenu mon souffle dès l'instant où j'ai lu son incipit en fin d'après midi, ne me suis résolue à le fermer ce soir-là (à l'instar de mes yeux fatigués) qu'à 2 heures du matin et ai tourné sa 500 ème page le lendemain... Sa mécanique impeccable n'en est pas, vous l'aurez compris, l'unique raison. Non, Seul le silence est "un livre magnifique qui vous hantera longtemps." dit Michael Connely ; "un impeccable thriller, d’une éclatante noirceur, un livre magnifique sur l’énigme du Mal et la culpabilité, la rédemption par l’écriture." pour Télérama et, une histoire qui vous saisira, je l'espère, comme moi. 

En voici les premières lignes : "Coups de feu, comme des os qui cassent.

New York : sa clameur infinie, ses rythmes métalliques âpres et le martèlement des pas, staccato incessant ; ses métros et cireurs de chaussures, carrefours embouteillés et taxis jaunes ; ses querelles d'amoureux ; son histoire, sa passion, sa promesse et ses prières.

New York avala le bruit des coups de feu sans effort, comme s'il n'avait pas plus d'importance qu'un simple battement de coeur ordinaire ... "

Joseph tient en joue le meurtrier, le suspens peut commencer...

 

Inès-Marie

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 18:41

Un polar français très efficace, surprenant et bien mené.

 

41d4Ii2t7ZL._SL160_.jpg

Après une floppée de lectures policières plutôt insipides, je suis tombée un peu par hasard à la bibliothèque sur ce polar, (nouveauté 2011), qui s'annonçait comme une Nième lecture nocturne.

Et bien non!

 

Alex, est enlevée par un inconnu qui va lui faire subir les pires horreurs... la suite ne se raconte pas, pour préserver le plaisir de la découverte des tribulations de cette jeune femme très spéciale...

 

Ce polar français, très efficace, bénéficie de plusieurs atouts :

- une histoire originale, toujours surprenante, assez violente tout de même (il vaut mieux prévenir les âmes sensibles), avec 3 parties bien distinctes, et pas mal de rebondissements, dont certains assez inattendus

- une fin qui ne déçoit pas!!!

- un style atypique : très direct, réaliste, précis, et finalement assez éloigné des habituels poncifs  et facilités stylistiques des polars

- des personnages plutot bien esquissés  : le flic sur le retour, ses collègues (le fils de bonne famille, et surtout l'avare maladif assez étonnant), et Alex, jeune femme débrouillarde, intelligente et désaxée.

 

Voilà, ça se lit comme du bon pain, idéal pour les insomniaques et les veilles de bébé nocturnes, ou comme lecture de vacances.

 

Binh

Partager cet article
Repost0
2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 13:51

Un thriller noir et fantastique 9782266207003.jpg

 

Pour ceux qui connaissent le héros récurrent de John Connolly -La proie des ombres et L'ange Noir- ils retrouveront avec plaisir Charlie Parker, ancien inspecteur devenu detective privé. Pour ceux qui feront sa connaissance, ce roman leur conviendra parfaitement. En effet, cet épisode retrace l'enfance du héros et revient sur les meurtres horribles de sa femme et de leur fille dont il ne s'est jamais remis.

 

Ce huitième opus est très bien construit, les pans d'histoires, les allers et retours entre passé(s) et présent s'entremêlent habilement. Aussi, on est très vite emporté ! 

En cherchant les raisons qui ont poussé Will Parker à mettre fin à ses jours, après avoir abattu deux adolescents sur un parking, Charlie va réveiller les fantômes du passé, les forces du Mal et enquêter sur lui-même autant que sur son père. 

Le lecteur est pris par les révélations qui s'enchaînent et lorsque le fantastique intervient, il se fond pleinement à l'histoire des douleurs enfouies, aux deuils impossibles et à la monstruosité des actes commis tant hier qu'aujourd'hui.

Par ailleurs, c'est sans concession qu'est décrite la police new-yorkaise, son homophobie et ses guerres souterraines. Et, c'est avec beaucoup de maîtrise que l'auteur fait monter l'angoisse, quand le danger menaçant Charlie, se rapproche inéluctablement.

 

Un livre à lire pour celles qui sont amatrices de sueurs froides et ne sont pas trop sensibles aux crimes cruels. Alors, comme moi, elles apprécieront ce thriller noir et fantastique très réussi !

 

 

Inès-Marie

Partager cet article
Repost0
3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 13:09

Efficaceapocalypse-bebe-virginie-despentes.jpg

 

Valentine disparaît. Lucie, désabusée, "détective privé" ratée va partir à la recherche de cette adolescente en quête de sens. Dans cette aventure, elle est accompagnée par "La hyène" son antithèse: compétente aux méthodes radicales et efficaces.

 

Personnages hauts en couleurs, description à l'emporte pièce, style brut et parfois brutal, Virginie croque des personnages entiers et joue la provocation. Pas de demi-mesure dans ce polar qui va nous mener loin !

L'alternance des points de vue et des lieux rytment efficacement ce road movie. J'ai eu beaucoup de mal à décrocher; ce roman est addictif; son ton rappelle Millénium pour les inconditionnels !

 

Peu de nuance dans ses opinions, Virginie peut paraître parfois rigide et tranchée dans ses idées. Mais la psychologie qu'elle exprime et la richesse de ces personnages excusent cette maladresse. A ne pas mettre entre toutes les mains !

 

Caro

Partager cet article
Repost0
1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 15:38

Truculent, rythmé et original, à déguster sans hésitation !Nager-sans-se-mouiller.jpg

 

Voilà un roman de la collection Actes noirs qui vous fera passer un moment de détente haletant.

 

Juanito Pérez Pérez, tueur à gages de son état, officiellement cadre supérieur et formé à toutes les techniques de l'espionnage et du déguisement, s'apprête à passer un mois avec sa fille ado et son fils cadet. Mais en route, l'Entreprise lui confie une mission de surveillance dans un camping nudiste. Confronté à une crise de la quarantaine et au mépris des siens qui ignorent tout de lui, il va devoir gérer son ex femme et son nouvel amant, un ami d'enfance borgne et unijambiste, un tueur concurrent, une bimbo glaciale et un coup de foudre amoureux...

 

Un imbroglio qui l'obligera à cesser de "nager sans se mouiller".

 

Les scènes d'amour et les descriptions du nudiste néophyte sont très "olé olé" - normal pour un écrivain espagnol très bien traduit- et on s'amuse beaucoup sans lâcher le livre aux multiples rebondissements !

Au delà des scènes drôles, de vraies réflexions sur la vie, l'amour, la paternité et même l'écriture (puisqu'il devient l'ami d'un auteur vieillissant.)

En effet, comme dans toute bonne comédie, l'émotion n'est jamais loin lorsqu'il évoque "son maître à tuer" disparu ou la figure paternelle absente.

 

Un roman policier de bonne qualité que je vous conseille pour passer un moment très agréable !

 

Inès-Marie 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 11:29

Violence, haines et relations sociales au coeur d'une cité d'Ile de France... Un2020682710.jpg polar réaliste, glaçant et désespérant

 

Une jeune professeure de français entame sa première année d'enseignement au coeur d'un collège de la banlieue parisienne, ni plus protégé, ni plus désintégré qu'un autre. Elle va être rapidement confrontée à la dure réalité de la vie au coeur de cette cité, et à la difficulté d'enseigner dans un tel contexte. En parallèle  à la vie du collège, nous croisons la destinée de 3 jeunes de la cité, dont l'un, plutôt doué pour l'école est confronté à une terrible erreur médicale qui va faire basculer sa vie.
Nous croisons également les trafiquants qui oeuvrent au sein des quartiers, des groupes islamistes en action, ainsi que le travail souterrain de la police.

 

Ce livre de Thierry Jonquet (récemment décédé) a été écrit à la suite des émeutes de 2005.... et avant l'affaire Ilan Halimi.

 

Il décrit avec un réalisme terrifiant l'ambiance délétère qui règne au sein de certaines cités,  avec ses désespérances, ses injustices, ses violences, ses manipulations, ses espoirs et ses engagements peu récompensés, et, au final, le quotidien noir noir noir des habitants lambda.

 

La violence est  physique, mais aussi psychologique. Et il y a très peu de place pour l'espoir.

 

Ce livre vous prend les tripes, et illustre tout le désespoir de la situation actuelle en France, de l'abandon de certaines zones par l'Etat, du fossé qui se creuse ineluctablement, et d'une génération peut-être perdue.

 

Le titre du livre s'appuie sur cet extrait de Victor Hugo (qui parlait à l'époque de la désespérance des communards en 1871) qui m'émeut et me terrifie en même temps. Je ne peux m'empêcher de vous le recopier en entier :

 

Etant les ignorants, ils sont les incléments
Hélas combien de temps faudra-t-il vous redire
A vous tous que c’est à vous de les conduire
Qu’il fallait leur donner leur part de la cité
Que votre aveuglement produit leur cécité !
D’une tutelle avare, on recueille les suites,
Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main
Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin.
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe,
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte.
C’est qu’ils n’ont pas senti votre fraternité.

  Comment peut-il penser, celui qui ne peut vivre ?

 Victor Hugo - 1871

 

 

Voilà, en résumé, un livre passionnant, prenant, pessimiste, mais jamais pleurnichard, qui vaut vraiment le coup.

 

Binh

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 14:30

Le prix du Quai des Orfèvres 2010 ne vaut pas un coup de cidre (ou de whisky dans son cas)9782213615806.jpg

 

Pourquoi une étoile tout de même ? Et bien... Parce qu'il se lit facilement ; qu'on peut en de très rares instants être touchés par certains faits... et qu'on se sent fin limier en devinant tout avant le héros !

 

Sinon et bien, on peut s'interroger sur cette récompense vraiment !

 

Un style de collégien, une intrigue cousue de fils blancs, un policier alcoolique desespéré poursuivi pas l'IGS, incompris de tous, qui aime sa fille (qui le lui rend bien) mais ne se remet pas du suicide de sa femme ...

Sans parler d'un thème grave mal exploité pretexte à une trame si "légère" que le schéma narratif se dessinerait presque sur les pages s'il y avait une quelconque magie à les tourner !

 

Non, si on ne peut plus faire confiance aux Prix des Polars non plus ...

 

Inès-Marie

Partager cet article
Repost0
24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 13:11

petite-morte.jpg 

Les romans d’Exbrayat sont ma « madeleine » estivale. Pendant des années, j’ai dévoré les différentes séries de l’auteur lyonnais pendant les vacances. C’est dire qu’en prenant en main « Une petite morte de rien du tout » cet été, je prenais aussi un risque : celui de confronter mes souvenirs nostalgiques à la réalité.

 

Il ne m’a fallu que quelques pages pour comprendre la raison de l’engouement familial pour les polars d’Exbrayat. En effet, avec sa simplicité artisanale, l’écriture est très belle.

 

Alors évidemment, il y a un petit côté « ORTF », un peu désuet, qui pourra chagriner certain lecteur. De mon côté, j’ai pris le même plaisir que quand on revient dans sa maison de vacances : Il y a tellement de belles choses et de bons souvenirs qu’on en oublie que cela sent la naphtaline et que les robinets sont plein de rouille.

 

Enfin, et c’est probablement cela le meilleur, le roman se termine sur un rebondissement inattendu qui sort le lecteur de sa torpeur et qui révèle une dernière clé du talent d’Exbrayat : une incroyable modernité dans la conclusion de son intrigue policière et une certaine « amoralité », qui dérange.

 

Pour conclure, j’avais beaucoup aimé les séries humoristiques (Imogène –rien à voir avec la série de TF1 !- et Malcom McNamara, l’éleveur écossais armé d’une cornemuse –« On se reverra Petite » - ), mais aussi ses romans plus nostalgiques comme « Un joli petit coin pour mourir », « une brune aux yeux bleus », « Le château des amours mortes » ou « La haine est ma compagne ». Je crois d’ailleurs que je vais en relire d’autres…

 

Jan-Luc

 

Partager cet article
Repost0
12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 14:55

 

Une histoire prenante, d'une violence extrême, dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui.27312451_6114973-copie-1.jpg

 

Sur les conseils de Delphine, une nénette, j'ai embarqué dans mes livres de vacances ce polar encensé par le public (prix des lectrices Elles entre autres). ... et j'ai bien fait!

L'intrigue se passe dans l'Afrique du Sud contemporaine, en plein préparatif du Mondial 2010. L'administration nationale peine à convaincre les observateurs internationaux sur la sécurité intérieure... et des femmes sont retrouvées atrocement mutilées.

Zulu, un chef de la police à l'histoire personnelle bien lourde, mène l'enquête.

On suit les aventures de Zulu et de son équipe (des personnages bien marqués, et intéressants), d'un oeil médusé, sécoués par la violence des événements qui s'enchaînent et  quelques rebondissements inattendus.

Guerre des gangs, politique et conflits raciaux, trafic de drogue, misère et enfants des rues, on retrouve un peu de tout cela, avec une peinture très réaliste et crédible de l'Afrique du Sud, tiraillée entre modernité, changement et rivalités raciales et tribales historiques.

Le dénouement est fatal, imprévisible tout à fait dans la logique lignée du roman.

Une lecture prenante, originale et saisissante.

 

Binh

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 10:56

Spécial Policier pour un été tout en suspens !


477-1265022886-polar00---465fx349f

Ce que conseille Binh :

Trois romans de Trevanian :

La Sanction, Shibumi et L'Expert.


... et Isabelle:

Invisible de Paul Auster.


Ce qu'a découvert Delphine :

Zulu de C Ferey,

Grand Prix des lectrices de Elle 2009.


Ce qu'emporte Caro :

Les Visages de J Kellerman,

un polar atypique.

(Les visages **** de Jessee Kellerman)


Ce qui tente Inès :

L'Enfant perdu de J Hart,

parce qu'elle aime H Coben.

 

...et Isabelle:

La mémoire des os de Cléa Koff ( enquête médicao-légale de cette étudiante à l'époque dépêchée par l'ONU au Rwanda, en Croatie et en Bosnie).

Partager cet article
Repost0