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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 14:51

Se laisser envoûter ... 

Je vous avais déjà parlé de la plume remarquable de Monica Sabolo pour Summer en 2017. Elle revient toujours aussi talentueuse avec Éden.

Nita vit avec sa mère dans un réserve située près d'une forêt. Celle-ci est menacée par des exploitants qui en détruisant le bois annihilent aussi les traditions ancestrales indiennes. Comme toute adolescente, la jeune fille est attirée par l'interdit et soucieuse de trouver sa place auprès d'amis du même monde qu'elle. Jusqu'au jour où arrive au lycée, Lucy. Blonde, effrontée, citadine qui fascine et à qui rien ne fait peur. Un drame survient. Dès lors, rien ne sera plus comme avant...

J'ai aimé l'histoire et ses personnages. J'ai plus qu'apprécié qu'elle serve aussi une réflexion écologique. Mais ce qui m'a le plus envoûtée dans cet Éden, ce sont les descriptions tant de la nature que des humains. Grâce à elles j'ai retrouvé très précis des sentiments et sensations spécifiques à l'adolescence. Et j'ai relu (comme dans Summer d'ailleurs) de nombreux passages, j'ai suivi les traces des pattes d'oiseaux dans la neige, plongé dans l'eau froide ... 

Oui, vraiment l'écriture de Monica Sabolo est d'une beauté incroyable et d'une grande intelligence !

 "Je ne sais trop ce qui m'arrêta cette nuit-là, peut-être l'espace et le temps avaient-ils basculé, tel un paysage dans une boule en verre que l'on retourne, peut-être qu'une autre moi-même venait de naître, comprenant dans une fulgurance triste, que le désir et son accomplissement ne se posent pas exactement l'un sur l'autre, qu'entre eux demeure un vide, celui de l'inconsolable."

Pourtant, ce roman ne nous laisse pas inconsolés. Les dernières pages ne se ferment pas sans espoir. Plutôt avec l'envie de dire "merci".

Inès-Marie

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commentaires

E
De très belles métaphores, une écriture toute en finesse et sensibilité. Des passages qui s'approchent du "mystique", presque déroutant parfois… Inclassable et bouleversant …
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