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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 15:38
Où l'on retrouve la verve et le style enlevé de cet auteur qu'évoquait Jan dans sa critique de "Mangez-le si vous voulez" et où l'on découvre un cocu qui se serait bien passé de cette célébrité !

Fou amoureux de sa jeune et jolie femme, Françoise de Rochechouart plus connue sous le nom de "La Montespan", ce personnage haut en couleur, Louis-Henri de Montespan ne se résolut jamais à porter les cornes même s'il les devaient au roi Soleil. Il repeignit d'ailleurs son carrosse en noir et l'orna d'énormes ramures de cerf en signe de mécontentement ! Si bien qu'au lieu de tirer avantage de son infortune comme il était coutume à la cour, il s'opposa au roi toute sa vie, espéra le retour de sa femme jusqu'à sa mort et paya cher le prix de cette révolte et de ses tentatives désespérées pour reprendre au roi sa femme.

Ce roman historique est truculent mais aussi instructif. On y apprend sur les moeurs de la cour bien des détails distrayants (quoique dégoutants) : les femmes faisaient leurs besoins debout dans les salons sans même relever leurs belles robes, Louis XIV ne prit qu'un bain dans sa vie. Mais aussi plus sérieux sur l'affaire des poisons ou la démesure de ce monarque absolu qui exigeait qu'en toute saison, des blocs de glace soient à sa disposition dans les jardins de Versailles lorsqu'il s'y promenait !

J'ai passé un bon moment avec ce livre qui n'est pas exempt d'émotions face au désespoir de cet homme, à la douleur de leur petite fille qui se laissa dépérir sans cette mère qui n'en fut jamais une même pour les enfants qu'elle donna au roi.

Inès-Marie

(c) Une critique littéraire indépendante des "nénettes-on-net"
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