Les funérailles*
En 1995 : Sarah, de la brigade anti-terroriste d'Alger, et Salim de la brigade scientifique luttent ensemble contre la violence et la barbarie de fanatiques extrémistes. Une histoire d'amour naîtra entre ces deux personnages, avec pour toile de fond des crimes particulièrement odieux (dont on ne nous épargne aucun détail) qui n'épargnent pas même les enfants.
Malgré un roman bien écrit, je n'ai pas accroché avec cette histoire et les invraisemblances, principalement avec le comportement de Sarah, qui malgré son poste, n'a aucun recul et s'identifie à ces victimes, allant jusqu'à conserver à titre personnel des traces macabres des meurtres (dont je vous épargne les détails ici). Le personnage de Salim serait plus attachant, lui qui communique ses états d'âme par écrit.
Je ne suis pas suffisamment rentrée dans ce roman pour y être sensible ?
La vie à l'endroit
Alger, mai 1995, les supporters du club de football fêtent la victoire de leurs joueurs en bravant le couvre-feu en vigueur. A leur tête, Yamaha, un "nain hideux en guenilles", un peu le bouffon du roi et qui sera assassiné, coupable d'apporter trop de gaieté au peuple algérois. Tout est observé du haut du balcon de Rac, intellectuel engagé et obligé de vivre reclus. Il a été marié à Flo, une médecin française, et l'ancien couple a encore de la tendresse l'un pour l'autre.
J'avoue que je n'ai pas fini ce roman, vraiment trop compliqué et "alambiqué" pour moi.
Une déception, moi qui voulais entrer dans l'univers de R. Boudjedra.
Eveline