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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:38
**
Une évocation attachante et vivante... un peu long, et surtout une fin décevante.


Tant de commentaires élogieux et un titre rigolo m'ont poussée à lire ce livre...

J'ai beaucoup aimé la 1ère partie du livre, qui nous fait entrer progressivement dans l'ambiance de Guernesey pendant la 2nde guerre et occupation de l'île. Les personnages sont attachants, même s'il est vrai qu'il semble bizarre que tous ces personnages, qu'ils soient femme ou homme et tous d'origines diverses, écrivent de manière très similaire, avec le même humour et la même subtilité !!!

L'arrivée de l'héroïne dans l'île marque une 2ème partie du ivre dans laquelle l'histoire n'avance plus, et que dire de la fin ?? OK, il en fallait bien une mais celle-là tombe à plat, on se retrouve dans une amourette sans intérêt, qui tombe comme un cheveu sur la soupe et nous laisse avec un sentiment de "bricolage de dernière minute".

Binh



***
A lire à la plage...

Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) – délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant.  Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle – et même d'autres habitants de Guernesey –, découvrant l'histoire de l'île, les goûts de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies...

Cet été, j'avais hâte de lire ce roman plébiscité par les critiques et avec un titre prometteur.
La première partie ne m'a pas déçue, drôle un ton proche de l'accro du shopping vite dévoré grâce au changement de rythme des différents auteurs des lettres. Puis, nous voilà à Guernesey, l'île est charmante et nous avons très vite envie d'y aller admirer le paysage mais pas les personnages bourrée de bons sentiments...
La trame historique est très intéressante et peu connue mais que de manichéisme !!!

Caro

(c) Des critiques littéraires indépendantes des "nénettes-on-net"
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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 15:58
Poétique


Montedidio ou Montagne de Dieu est un quartier populaire perché sur les hauteurs de Naples. De là, notre héros 13 ans écrit chaque jour en vrac ses pensées et les événements qui rythment sa vie. Il décrit avec poésie son quartier, ses odeurs, ses boutiques mais aussi tous les personnages qui le peuplent.
Nous vivons avec l'adolescent cette période de transformation et de découverte de "l'ammour".
Joli conte, mélodieux et poétique ce livre transcende la misère.

"Aujourd'hui, avec le petit soleil tiède de novembre, la ruelle se mettait dehors, poussait les chaises dans la rue près du baton du linge et du brasero. "E asciuto'o pate d'e puverielle", dit mast'Errico, le père des pauvres est sorti. C'est le soleil des mois de froid qui met sa couverture sur le dos de ceux qui n'en ont pas"

Caro

(c) Une critique littéraire indépendante des "nénettes-on-net"
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 17:13
Bienvenue en Irlande!

"Partout les gens se vantent et se plaignent des tourments de leurs jeunes années, mais rien ne peut se comparer à la version irlandaise: la pauvreté; le père alcoolique, bavard et fainéant; la mère pieuse et résignée, qui gémit près du feu ; les prêtres pompeux ; les maîtres d'école tyranniques; les Anglais et les horreurs qu'ils nous ont infligées durant huit cent longues années.
Et tout ça trempés comme des soupes"

Dès le début du livre, nous partageons le quotidien de Frank. Très réaliste, ce roman à chaque page nous réconcilie avec notre époque et nos enfants gatés... Très attachant, Frank avec son regard d'enfant  a un oeil drôle et jamais manichéen sur le monde et les gens qui l'entourent.


Caro

(c) Une critique littéraire indépendante des "nénettes-on-net"
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 16:49
Complexe

Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israêl. Y vivent deux millions de juifs parlant le yiddish. L'inspecteur Meyer Landsman, de la brigade criminelle, découvre dans son hotel un junkie assassiné.  Seul, alcoolique et mélancolique, il remonte le fil du meurtre qui va le conduire bien au-delà de l'ordinaire.

Nous voilà avec lui embarqué dans un roman noir avec des descriptions succulentes et droles. L'ambiance est digne d'un bon film américain avec un héros désenchanté et des rebondissements extraordinaires. Le début démarre doucement car le vocabulaire yiddish freine la lecture et le dénouement est un peu complexe pour une jeune femme telle que moi.

Dans le même domaine, je conseille plutôt la lecture des quatres romans noirs de Benacquista.

Caro

(c) Une critique littéraire indépendante des "nénettes-on-net"
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 18:25
Inégal

Ayant lu d'excellentes critiques dans Lire et dans Télérama, je vois "le remède et le poison " dispo à la bibliothèque juste avant de partir en vacances. Ni une ni deux, le voilà dans ma valise.

L'histoire d'un professeur de psychiatrie aux Etats-Unis dans les années 50 ne semble pas très originale. Mais le ton enlevé, l'humour dès les premières pages me donnent le sourire aux lèvres: chouette un nouveau John Irving.

Toute la première partie est succulente, un peu exentrique, l'auteur hésite entre polar et saga. Puis, quelques rebondissements plus tard, la fable est moins bonne et le sujet change de la difficulté à trouver le bonheur à celle de trouver sa voie en s'affrichissant de la figure paternelle. Dommage, je n'ai pas suivi... et regrette déjà le début.

En fait, je partage tout à fait l'avis de la lectrice Jocelyne Beroeu dans la sélection des lecteurs du Elle de cette semaine, charmée au début, j'ai trouvé la deuxième partie plus fastidieuse.


Caro

(c) Une critique littéraire indépendante des "nénettes-on-net"
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